Infiniment petit

On utilise la dénomination « infiniment petit » pour décrire les objets et phénomènes à l’échelle subatomique. A cette échelle, la matière est constituée de particules comme l’électron, les quarks ou les neutrinos interagissant entre elles à l’aide d’autres particules nommées bosons. Certaines particules pourront se lier entre elle pour donner naissance à de plus grosses particules (les hadrons), puis aux noyaux atomiques et enfin aux atomes.

L’IP2I est depuis le début partenaire de l’aventure du LHC au CERN, en ayant participé à la conception et la réalisation de deux détecteurs, CMS et ALICE. Cela a permis un grand succès avec la découverte du boson de Higgs en 2012. CMS continue d’étudier le modèle standard de la physique des particules, et cherche à découvrir des particules inconnues, ce que l’on appelle la « nouvelle physique », et le groupe ILC travaille au futur accélérateur linéaire de particules, qui prendra un jour le relais du LHC. ALICE se penche sur l’observation du plasma de quark et de gluons, un état de la matière ayant existé au début de l’histoire de l’univers.

Le noyau atomique est un objet complexe qui n’a pas encore révélé tous ses secrets. Son étude est fondamentale, et apporte entre autres des informations sur le fonctionnement des étoiles. C’est l’objectif du groupe Matière Nucléaire.

Le neutrino est aussi une particule ouvrant de nombreuses perspectives. Le groupe Neutrino, à travers l’expérience DUNE, pourra apporter des réponses à la question de l’asymétrie matière-antimatière dans l’univers. D’autre part, le groupe MANOIR est à la recherche de nouvelle physique en examinant les collisions de neutrinos avec l’expérience RICOCHET, et en cherchant à savoir si le neutrino et l’antineutrino sont la même particule.

Finalement, le groupe AEGIS mène une expérience passionnante s’attachant à vérifier si le comportement gravitationnel de l’antimatière s’avère identique à celui de la matière.